J’ai eu dernièrement deux conversations avec des membres de conseil d’administration qui m’expliquaient pourquoi leur organisation était réfractaire au fait de présenter des projets spécifiques à leurs grands donateurs potentiels.
Que ce soit pour des enjeux de gestion financière ou de comptabilité, ou par soucis de toujours mettre de l’avant leur mission globale, j’ai été surprise de constater que ces deux administrateurs demeuraient convaincus que leur organisation pourrait néanmoins avoir accès aux enveloppes de dons majeurs des entreprises, fondations et individus philanthropes.
Or je suis convaincue qu’il n’en est rien. Cette certitude ne relève pas d’une opinion, mais bien de la connaissance de grands principes reconnus tant en philanthropie qu’en marketing. Évidemment, vous trouverez mille exceptions qui confirmeront la règle, mais justement, mille exceptions ne changent pas la règle. Si vous avez récemment tenté de remplir en ligne un formulaire de sollicitation de don corporatif, vous avez probablement constaté qu’on vous demandait de choisir une cible bien précise, pour ne pas dire étroite…
Peu importe comment vous définissez le don majeur au sein de votre organisme, vous rencontrerez de plus en plus de donateurs pour vous dire que si vous souhaitez atteindre ce montant d’engagement avec eux, ils devront être associés à un projet précis, qui les fera vibrer…mais surtout qu’ils pourront suivre, comprendre, et à travers lequel ils pourront vivre un succès.
Je vous propose un graphique sur deux axes, la personnalisation versus l’investissement monétaire, qui démontre très bien combien nos attentes de personnalisation augmentent avec chaque dollar investi. Pourquoi pensons-nous qu’il pourrait en être différemment en philanthropie ?
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Elsa Mondriet
mardi, juin 16, 2015
LZA
lundi, juin 15, 2015